Après le Tour de Néouvielle au GRP en 2022 et le trail du Sancy-Mont-Dore en 2023, Seb a cette année pris la direction l’Aveyron pour découvrir les paysages de Millau, accompagné d’une bonne dizaine de Raid’Apte.
Retour sur la course dans la joie et la bonne humeur.
Retour sur la course dans la joie et la bonne humeur.
La fine équipe
La Team Sancy est presque au complet : Sandrine L., Aurélie, Charlène, Wladimir, Aline et Sandra sont de la partie, seule Vanessa manque à l’appel , mais elle prendra sa revanche l’année prochaine.
En plus, cinq petits nouveaux sont arrivés dans la famille : David, Michaël, Nico, Angelica et Karl qui remplace Sandrine S. qui n’a malheureusement n’a pas pu nous accompagner, elle non plus. Mais ce n’est que partie remise
Quatre courses programmées pour notre team :
- Zoziotte, Aurélie, et Sandra seront accompagnées de David sur les 30 km de la Monna Lisa.
- Chacha et Angèle augmentent la distance avec les 36 km du Marathon des Causses.
- Mickey, Nico, Wlad, et moi-même nous attaquerons au 47 km de la Boffi Fifty
- Et enfin Karl, le doyen, change de catégorie avec les 80 km du mythique Grand Trail des Templiers… Simple formalité pour lui
La veille du départ
Départ des Clouzeaux, vendredi matin à 8 h 15 (avec le quart d’heure vendéen), il ne faudra pas trop trainer, le retrait des dossards s’effectuant jusqu’à 19 h, pas une minute de plus.
À partir d’Albi, la pluie commence à montrer le bout de son nez (normal on a une Bretonne avec nous ), mais à notre arrivée à Millau plus aucune goutte. Il faut dire que depuis 2 jours ils ont bien morflé, confirmé par l’état des terrains… Bon on va dire que ça va sécher pendant la nuit
Nous récupérons nos dossards (on voit bien que nous sommes sur du High Level au niveau organisation), et nous filons à nos chalets en bois se situant à 20 minutes de Millau. Petite organisation pour les couchages par rapport aux heures de départ, et nous nous mettons à table… Je vous laisse deviner le dîner : ce sera pâtes pour tout le monde !
On rigole bien comme d’hab, mais perso je pense déjà à demain, et je suis un poil stressé.
22 h 30 : direction le lit car Wlad met son réveil à 4 h 30 demain matin (…ou 2 h 30 pour Aline)… Ça va piquer
En résumé nuit de , il fallait s’en douter, mais les rigolades au petit déj’ (notamment le coup du micro ondes/WC, et la fuite de la poche à eau de Mickey qui nous a inondé la pièce de vie) nous la font vite oublier.
Le départ
À 6 h, on décolle car nous ne savons pas trop comment nous allons gérer le parking, et finalement tout se passe nickel, limite nous sommes en avance pour le départ prévu à 7 h 05
On avance tranquille à la ligne de départ, on regarde si rien n’est oublié. Le temps est avec nous … Bon nous y sommes… On croise nos amis de Raid’Apte : Anthony, Laetitia, JA, Julie, et Pascal… C’est cool de se retrouver tous ensemble !
Une dernière tape dans les mains de mes trois acolytes pendant la musique rituelle du départ (Ameno, d’Era), j’ai des frissons, c’est juste magique
Et c’est parti !
Les premières côtes
Pendant les 5 premiers kilomètres plutôt roulants, on arrive à se suivre, mais je sais très bien bien que Nico et Wlad vont partir devant pour faire leur course dès qu’ils pourront. Et ils ont bien raison.
La première côte arrive, et là commence la queuleuleu pendant 2 km et 300 m de D+… Nous arrivons sur le premier plateau, et je ne sais pas trop quoi faire car depuis le début tout le monde nous dit d’en garder sous le pied car la fin est plutôt technique, donc je me cale à 10 km/h, avant d’attaquer la première descente dans 3 km.
Deux kilomètres de descente (il va falloir que je resserre mes godasses – petite dédicasse à Charlène ), avant d’atteindre le premier point d’eau au 11e km. Tout se passe bien, Nico et Wlad sont déjà partis, et Mickey n’est pas très loin derrière moi.
On attaque la deuxième côte (presque 2,5 km et 400 m D+), et celle-là elle pique ! Mais bon, je sais qu’ensuite, pendant presque 10 bornes le terrain va être plutôt plat jusqu’au premier ravito.
Ça gère et j’arrive au ravito où j’aperçois Aline, Karl, et Jérémy de Raid’ Apte (qui fait le Grand Raid le lendemain)… Qu’est ce que ça fait du bien de voir du monde
Anthony et Pascal, sont également là et on discute 5 minutes. Je m’apprête à repartir et Mickey arrive. Je vois que ce n’est pas le top pour lui
Sortie du ravito, le terrain est légèrement vallonné pendant 4 km et nous redescendons pendant 1 km. À partir de là, c’est la misère… Jusqu’au deuxième point d’eau au 35e km, je me pose beaucoup de questions, car à plusieurs endroits j’en ai ras le c… Mais les paysages sont tellement magnifiques que ça m’emporte, et de plus je ne suis pas là pour enfiler des perles, donc GOOOOO pour 7 km et le dernier ravito.
Durant ce trajet, j’apprends que Mickey a abandonné, c’est la misère, je suis trop déçu pour lui
La fin de course
Bon on ne se démotive pas et on va jusqu’au bout. Les kilomètres avant le ravito du Cade me semblent interminables, mais ce n’est que dans la tête car mon allure n’a pas diminué.
Le ravito du Cade est juste grandiose, situé dans une maison typique, nous n’avons que l’embarras du choix au niveau collations
Je m’arrête bien 10 minutes, et je décide de repartir pour la dernière ligne droite de 6 km… enfin pas si droite que ça, surtout avec la montée d’un kilomètre du Pouncho, et la grande descente de 2 km jusqu’à l’arrivée.
Bon je vous avouerai que je m’attendais à pire pour la montée du Pouncho… beaucoup de gens me l’annonçaient comme terrible, et bien personnellement je ne trouve pas que ce soit la plus grosse difficulté du parcours… même si de voir les premiers du Marathon des Causses nous doubler comme des flèches en courant me sape un peu le moral… ils ne sont pas humains ces gens
En haut du Pouncho la vue sur Millau est à couper le souffle
Dernière partie technique : la descente. Le terrain est hyper gras, et les multiples passages des coureurs depuis hier n’ont pas arrangé les choses.
Je m’aide d’un gars qui descend plutôt bien en prenant des trajectoires bien différentes des autres coureurs, et ça marche plutôt pas mal, même si je manque de tomber à plusieurs reprises… les coureurs du Marathon continuent à nous doubler en trombe… Je confirme qu’ils sont complètement chtarbés
Je commence à entendre la voix du speaker, ça sent bon, plus que quelques mètres… et enfin j’arrive à la dernière boucle qui mène à l’arrivée.
L’arrivée
Il y a des centaines de spectateurs, dont Aline, Wlad, Nico et Anthony qui m’encouragent. À ce moment-là, on ne pense plus à nos jambes et on donne tout jusqu’au passage de la ligne d’arrivée… La libération après 8 h 38 d’effort
Ma Zoziotte, Aurélie, Sandra et David, qui viennent juste de terminer leur course, sont là à m’attendre et ça fait une nouvelle fois du bien
Quelques petites minutes de récup et nous allons chercher notre médaille de finisher, avant de profiter du dernier ravito qui est encore une fois grandiose.
Après un petit quart d’heure, nous rejoignons nos amis pour fêter ça autour d’1 (…2,3 ) bière(s) en attendant l’arrivée d’Angèle et Chacha.
Nous allons nous positionner sur la ligne d’arrivée aux alentours de 19 h… plus que quelques minutes d’attente, et les filles seront là.
Elles arrivent toutes les 2 aux alentours de 19 h 30, encore 2 finishers pour Raid’apte
La nuit pointant le bout de son nez nous décidons de ne pas trop trainer, surtout que Karl court demain et part vers 5 h.
Après de bonnes douches (chaudes) bien méritées, nous nous retrouvons pour notre deuxième et dernière soirée pour fêter cette belle journée.
Le lendemain, à notre départ, nous pensons bien fort à Karl qui est en course depuis plus de 4 h (et qui terminera les 80 km en 14 h 35 Respect !).
La route se fait sans encombres, et nous arrivons dans notre fief vers 19 h.
La séparation est toujours un peu dure , mais de nouveaux challenges nous attendent, et j’ai déjà hâte de retrouver notre fine équipe pour profiter à nouveau de tels moments de partage et d’amitié… Je vous aime les amis
Maintenant un peu de repos !!!
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