Comme en 2021 et 2022 (et d’autres encore), les Raid’Apte étaient encore au rendez-vous du Grand Raid des Pyrénées cette année.
Ils ont posé les bâtons et pris leur clavier pour nous conter leurs aventures.
Après le Tour du Moudang – raconté par Brice, Émeric et Mica -, le Tour du Néouvielle de Stéphanie & Yann, Florent, Cyril et Yohann, Cédric nous raconte sont ultra-tour du GRP. Le départ était donné le vendredi 25 août 2023, quelques heures avant celui du Néouvielle.
La course de Cédric
Après un abandon à 100 km en 2016 et une place de finisher en 44 h 43 en 2018, c’est parti pour une 3e participation à l’ultra-tour du GRP.
Le départ est ultra rapide dans les premières ascensions (j’avais l’impression que toute la course me doublait alors que je montais à un très bon rythme).
L’écrémage se fait à l’arrivée de la Mongie, les premières montées font leur travail et les plus faibles sont vite stoppés malgré une météo clémente.
Passage au pic du midi sans encombre. À la descente, je croise notre boulanger, en petite forme mais avec la volonté d’aller jusqu’à Pierrefitte (il a réussi mais sera stoppé par la suite).
Direction Hautacam avec différents cols et hourquettes : la chaleur se fait sentir et les organismes prennent chers. À partir de ce point, je finirai la course avec un vendéen – Michaël, agriculteur à la Guyonnière. Nous sommes complémentaires et la course passe plus vite, surtout la nuit.
Base de vie à Pierrefitte, s’en suit la longue – voire très longue – montée au col de Contente (4 h), puis sa descente tout aussi longue sur Cauterets. À notre arrivée, la pluie est venue s’inviter dans le parcours.
Le jour apparaît à l’approche de Luz, la pluie et le vent disparaissent et nos familles sont présentes pour nous regonfler.
Reste la dernière partie, nous partons confiants. Mon compagnon commence à présenter quelques signes de faiblesses mais il était inconcevable que notre communion s’arrête ici (il est sujet à des problèmes gastriques). Passage à Tournaboup, on retrouve nos familles et surtout les 80 km et 120 km.
Les jambes répondent bien mais les pieds commencent à être sérieusement échauffés. Et les descentes sont compliquées.
La météo oscille entre pluie, coup de chaud et soleil. La vue sur le refuge du Merlans indique la dernière descente, mais quelle descente ! Les orages nous accompagnent et la pluie a rendu les chemins boueux et en patinoire. Je me mets devant, connaissant la fin de parcours et imprime un rythme pour gagner du temps. L’opération a été payante car nous finissons ensemble, sous la pluie, avant minuit samedi, avec le drapeau vendéen entre nous.
Bilan : j’ai connu un nouveau coureur vendéen et j’ai gagné 2 h (42 h 48) sur mon ancien temps.
À lire aussi
Le tour du Moudang (63 km, 3600 D+) de Brice, Émeric et Mica
Le tour du Néouvielle (43 km, 2400 D+) de Florent, Cyril, Yohann, Stéphanie et Yann
Le tour des Lacs (80 km, 5000 D+) de Mathias
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