Les coureurs de lune – 16 km (nocturne) – 9/12/2023

Samedi 9 décembre, Cyril était avec quelques autres coureuses et coureurs de Raid’Apte au départ du trail « Les coureurs de lune » (16 km en nocturne), organisé par le Jogging Club du Poiré sur Vie. Il nous raconte sa course.

Des conditions pas vraiment optimales

Lendemain de raclette Raid’Apte, mon ventre n’est pas au top. Quand je vois le temps qu’il fait depuis le matin et après une séance du mardi qui avait été compliquée, je me dis que la course ne va pas être simple.

On covoiture avec David J. pour se rendre au Poiré et le temps s’améliore : quelques coins de ciel bleu apparaissent ! Mais sur la route, un collègue – qui fera la même course que moi le lendemain – m’envoie une photo d’une partie balisée de la course qui est sous l’eau 😱 !

Le dossard est récupéré, un bocal de miel en cadeau, on nous annonce que la course est retardée de 30 min. Une partie du parcours n’est vraiment pas praticable, la Ruth a débordé, les bénévoles doivent revoir en urgence le balisage d’une petite partie du parcours. On nous annonce également que l’on va devoir quand même passer par des endroits les pieds dans l’eau.
Comme prévu le départ des quelque 300 dossards est donné environ 30 minutes plus tard.

Les pieds dans l’eau

Dès le début, on voit que les chemins sont super humides et boueux, je pars tranquillement. Au bout de 2-3 kilomètres, premier passage dans l’eau : le pont qui permet de traverser la Ruth est recouvert d’eau, il va falloir faire faire une centaine de mètres avec de la flotte jusqu’au dessus des genoux. Pas possible de courir alors on traverse en marchant vite. Impressionnant toute cette eau sur la route, et c’est bien frais 🥶 ! (même si David, en bon Normand, a certainement dit : “hum, quand on est dedans, elle est bonne”).

Quelques passages ne sont pas faciles car il y a pas mal de boue ; la moitié du peloton (au moins) doit être passée avant moi et elle a bien piétiné la piste ! Il faut trouver la meilleure trace pour faire un peu moins d’efforts.
On passera une deuxième fois dans l’eau. Certains faux plats dans les champs sont … wahouw, plus que boueux !
Kilomètre 9, petite crampe dans le ventre, qui me rappelle que le début de journée n’était pas top alors je ne pousse pas trop la machine mais je garde un bon rythme pour moi.

Et puis arrive le troisième passage dans l’eau (environ au km 11) et il est plus long : 200 mètres au moins (pas facile à dire dans le noir), et surtout de l’eau jusqu’en haut des jambes 🤯, voire au-dessus de la taille pour la fille à côté de moi qui s’était (sympathiquement) bien foutu de moi 20 secondes avant en voyant que je retroussais mon short pour éviter de le tremper (c’était bien entendu peine perdue 😂 !). Il y a même un peu de courant par endroits ! L’eau froide me gèle les jambes 🥶 et ça fait mal. Ce passage est donc un peu long en marchant mais on se remet en route. Les jambes se réchauffent ensuite très vite et je crois même que ces passages dans l’eau font du bien à mes guiboles finalement, car je suis bien sur la fin de course.
Tous ces éléments font que je me dis que je suis en train de faire du vrai trail là !

Derniers 500 mètres avec de bonnes côtes et donc un peu de marche pour retourner à la salle.
Content d’arriver et surtout en bonne forme, très belle course, même de nuit et peut-être surtout de nuit car on voit moins les difficultés.

Bière de récup avec David qui est arrivé un peu plus tard, la faute notamment à une erreur dans le parcours qui lui aura fait faire 2 km de plus avec un petit groupe !

Moi qui ne fais pas souvent de courses, heureux de cette bonne expérience avec ces conditions de fou 🤪!