Andorra Ultra Trail Vallnord (AUTV) – Samedi 7 Juillet – Edition 2018

Andorra Ultra Trail Vallnord (AUTV) – Samedi 7 Juillet – Edition 2018

Andorra Ultra Trail Vallnord (AUTV) – Les 10 ans
Samedi 7 Juillet – Edition 2018

Du 4 au 8 Juillet 2018 se déroule comme chaque année depuis 10 ans maintenant l’Andorra Ultra Trail Vallnord. C’est une possibilité d’admirer l’Andorre depuis ses sommets les plus hauts. On traverse le parc naturel communal Vallées du Comapedrosa et celui de la Vallée de Sorteny et par celle du Madriu Perafita Claror, déclarée patrimoine mondial par l’Unesco.
Certaines courses caresseront les 3.000 m d’altitude dans un environnement superbe. Chaque coureur pourra retrouver la convivialité des ravitaillements, l’esprit de surpassement, la bonne humeur et l’amitié qui naissent de l’aventure partagée et cela dès le départ d’Ordino.

Six épreuves sont possibles, il n’y a que l’embarras du choix. Des courses vous attendent pour tous les goûts :

  • L’Euforia dels cims avec ses 233km et 20000m D+
  • La Ronda dels cims avec ses 170km et 13500m D+
  • La Mitic avec ses 112km et 9700m D+
  • Le Celestrail avec ses 83km et 5000m D+
  • Le Marato dels cims avec ses 42,5km et 3000m D+
  • Et enfin la Solidaritrail avec ses 10km et 750m D+

L’année dernière, 2 de nos raid apteurs, Seb et Rémi, avaient participé avec Alex au Marato dels cims. Les 3 étaient finishers après une belle course : Rémi en 7h34min / Alex en 7h56min / Seb en 8h04min.
Cette année le nombre de coureurs se gonfle, 3 nouveaux raid apteurs se lancent sur le Marato dels cims : Christophe, Manu et Aurélien. Et Rémi se lance lui sur la Celestrail accompagné de 2 potes Alex et Pascal qui fait sa première expérience de trail. Vont-ils être tous finisher ? On leur souhaite une bonne aventure.

Marato dels cims :

Je laisserais à nos 3 coureurs l’honneur de raconter leur course, histoire, périples…
En ce qui concerne leurs résultats, les voici :
Notre Christophe termine la course en 8h33min. Aurélien est finsher lui aussi en 9h29min et Manu en 9h32min. Bravo à eux pour cette belle expérience du marathon en montagne.

Celestrail :

Jeudi 5 Juillet, nous voici arriver au camping de Xixerella situé à 5min de la ville de départ : Ordino. Camping paisible avec tout confort et même une piscine couverte, sympathique pour se détendre avant ou après la course. Par contre à notre arrivée un temps maussade et surtout des températures très fraiches : une nuit dans le duvet avec bonnet, tour de cou…ça pique un peu mais on espère que cela va s’arranger.

Le lendemain matin, vendredi, veille de notre départ, nous partons faire une petite marche autour du camping pour se délasser les jambes sur le parcours de pitch and putt du camping. Puis petite baignade dans la piscine avant une petite séance de yoga, stretching. L’après-midi, nous attendons nos 3 raid apteurs qui sont arrivés vers 15h30. Après leur installation, nous partons pour Ordino pour récupérer nos dossards, déposer nos sacs pour la base de vie des 45ème km et écouter le briefing à 18h. Mais avant tout place au ¼ de finale France-Uruguay dans un bar proche de la ligne de départ. Ça passe pour nos français, nous espérons autant pour nous cette nuit et demain… Ensuite retour au camping pour finaliser une dernière fois nos sacs de course, manger et effectuer une petite sieste. Mais bon pas vraiment dormi : le stress monte ou plutôt l’adrénaline nous gagne…

22h30 : réveil et préparation de nos petits pieds avec de la Noc (astuce de cette année 15 jours avant la course passer du citron sur les pieds les matin sans oublier entre les orteils pour durcir la peau et le soir mettre de la Noc : conseil validé à la fin de la course par une podologue). Coureurs prêts : certains en collant long, d’autres en court, bonnet, manchette…frontales dans le sac, camelbak et gourdes remplis, go go go pour Ordino pendant que nos 3 compères du marato dels cims dorment.

23h : sur place, garé. Direction le départ. Dernier coup de fil pour certains, passage du Sas qui ont vérifié cette année notre sifflet !?! Il vérifie au hasard certains équipements obligatoires mais le sifflet ??? Bref. Nous voici dans le Sas de départ entourés des autres coureurs prêt de 450, le fameux groupe de percu et sans oublier les géants. Cette année pour les 10 ans un feu d’artifice d’avant départ : magnifique.

5-4-3-2-1… Minuit : top départ d’Ordino à 1280m d’altitude pour le Celestrail.

Superbe ambiance, nous partons tranquilou pour 3,5km de plat sur route direction le village de Cortinada mais déjà trop rapide pour Alex qui semble ressentir un genou bizarre, pas chaud. Donc on ralentit mais cela me pose des questions. Les premiers chemins sont larges et de plus en plus vallonnés. Là premier arrêt car avec ma frontale je vois le dos et le cuissard de Pascal trempés ? Il avait mis son camelbak à l’envers dans son sac … !!! Nous repartons et après le village de Llorts, le dénivelé est plus important. Ensuite une légère descente avant de remonter sur 2,5km jusqu’au col des Cases à 2200m. En haut, Pascal a une envie de gerber, un coup de froid surement car après avoir mis son coupe-vent, ça va mieux. Alex toujours dans la gestion avec un genou qu’il ressent un peu mieux. Enfin une courte descente puis un grand replat étroit pour atteindre le 1er ravitaillement au 15ème km au refuge de J Canut. C’est magnifique de voir toutes ces lumières les unes derrières les autres et le parcours qui se dessine au loin avec les premiers coureurs : mais vers où va le parcours, plus à droite ou à gauche… ? Au ravito on prend le temps de prendre une soupe chaude, qqs bouts de sauc, fruits secs… sans oublier de remplir nos camels. Petite nouveauté de cette année un sachet zippé pour mettre du ravito dedans sans perdre trop de temps. Mais là on fait la queue pour la soupe. Ce n’est pas grave, elle va faire du bien car la nuit n’est pas très chaude.

On repart et notre route se poursuit avec une descente de 2,5km avant de remonter sévèrement au refuge de Comapedrosa qui se trouve au 20ème km. Et oui déjà un autre ravito 5km après. On prend encore le temps de se réchauffer avec une soupe et là Pascal découvre l’Isotonic, une boisson chimique orange mais ça change de l’eau. Les corps de certains coureurs sont déjà atteints, pour d’autres très atteints… Nous repartons après une petite photo du trio et là le jour commence à se lever. Mais ça continue de grimper. Alex semble ne pas souffrir dans les montés : c’est cool. On éteint progressivement nos frontales. Ça grimpe plus sévèrement avec un chemin pierreux et progressivement on rattrape un Mr en rouge, point de repère d’Alex pour faire petite pose. Le Mr se demande ce qu’on fait quand on s’arrête à ses côtés. On discute un peu et nous terminons notre ascension à la crête « la Portella de Safons » à 2650m. Et là sous un ciel complètement dégagé, un magnifique panorama s’ouvre autour de nous : lacs, neige, crêtes… Une belle descente sur les crêtes nous attend avant de remonter puis de poursuivre sur les crêtes sur 3km. Pascal et moi-même prenons grave du plaisir dans les descentes : course, saut, ski… Mais nous nous arrêtons rapidement car Alex a de nouveau mal au genou. Les descentes lui sont fatales apparemment… rhrrrrrr !!!! Cela s’annonce mal pour la suite mais le mental est là et on reste groupé. Nous dépassons bonbon rose (une jeune demoiselle), puis rattrapons bonbon jaune (une dame) puis nous nous arrêtons auprès d’un cheval, et hop qqs photos. En fin de descente on fait tellement les fous que Pascal glisse sur l’herbe grasse et tombe. Je me fou de lui, l’évite et là bim moi aussi je glisse. Mdr avec une poche de ravito en bouillie. Le 3ème ravito au 30ème km n’est pas loin mais il faut monter une piste de ski jusqu’au col de La Botella à 2100m. Dans l’ascension je teste les bâtons de Pascal et je lui dis « mais ça avance carrément plus vite avec, c’est plus simple ». Et là Pascal se mare. Donc je sors aussi mes bâtons. Arrivés au ravito nous prenons notre temps. C’est plus un ravito petit déjeuner. Super ça passe bien un petit cacao, croissant…

Alex repart devant le temps que je finisse mon cacao et qu’on termine notre discussion avec 2 coureurs de la Mitic qui ne sont même pas au 1/4 de leur course et qui sont déjà exténués. Apparemment le pic Comapedrosa culminant à 3000m pique un peu beaucoup les jambes. Nous repartons avec Pascal pour rattraper Alex. Nous courons un peu…beaucoup…mais nous mettons du temps à le rattraper sur le faux plat. Tant mieux s’il va mieux même si ce sont les descentes qui le malmènent. Et là nous commençons les 10km de descente assez raide. On croise une dame pendant que nous prenions en photo nos chaussures dégueulasses. Et là on se rend compte qu’on peut être juste au niveau timing car Alex déguste dans la descente. On lui donne un cachet pour atténuer le mal avant d’arriver à la base de vie. Longue descente où avec Pascal nous laissons Alex pour être sûr d’être dans les temps. Arrivés à Andorre la vieille, nous suivons le canal, la rivière, descendons des marches, passons sur un pont…avant d’entrer réellement dans les rues de la ville. On arrive au complexe sportif de Prat Gran à 10h40 à 1050m d’altitude pour une barrière horaire à 11h. Nous espérons qu’Alex sera dans les temps. Nous prenons le temps de nous changer : chaussette, Noc… Pascal prend même carrément une douche flash. On sort des vestiaires et là on voit Alex au ravito, strappé, prêt à repartir et qui repart même avant nous.

Nous quittons rapidement la ville en empruntant un chemin fort joli, ombragé. Là, un bénévole joue de son sifflet pour nous divertir, nous lui répondons. Merci pour cette bonne humeur. Nous poursuivons ces 5km de montée sur un chemin plus pentu mais surtout sur « une voie romaine » pas simple. Pascal me dit : « on a qu’à emprunter le champ à droite ce sera plus sympa ». Mais nous continuons jusqu’à bifurquer à gauche au niveau de nouveaux bénévoles en plein cagnard. Rapidement nous arrivons au Col Jovell à 1800m. C’est magnifique : petite pause câlin pour Pascal qui semble avoir pioché un peu. Alex toujours pas rattrapé mais 200m plus bas nous arrivons à son niveau. Il est dans le mal, nous lui redonnons du strap, cachet mais nous repartons car là sa course semble être compromise. Nous préférons le laisser gérer seul comme il nous avait déjà demandé. Bon on aurait bien fait la monté avec lui quand même… Ce n’est pas grave. Avec Pascal on repart de plus belles en descente en passant par des chemins très larges, agréables où on alterne course et marche. Je commence de mon côté à sentir une gêne au niveau de mon genou gauche, ligament externe dans les descentes… à suivre. Pascal m’invite peu de temps après à courir jusqu’au tunnel. Puis je l’invite à courir jusqu’à la fin du tunnel… On se relance mutuellement sans même se parler : la relation est bien huilée. On fait tout un bout de chemin avec un coureur fort sympathique qui a déjà fait ce genre de course : intéressant. Nous arrivons rapidement au 5ème ravito des Pardines au 56ème km. Pascal me donne goût à l’Isotonic. Je remplis mes 2 petites gourdes et nous repartons.

Dans le virage surélevé nous voyons Alex qui arrive au ravito. Nous crions « Merlin » mais il ne nous entend pas. Nous entamons une descente de 4km vers Canillo quasi exclusivement sur route. On discute avec notre coureur qui nous accompagne toujours. Il nous explique et nous montre le prochain Col d’Arenes situé à 2540m d’altitude. Mais là au fur et à mesure de la descente je n’entends plus Pascal qqs mètres derrière nous. Je ralentis et me mets à son niveau. Aie cela ne va pas fort : il s’arrête, me dit que ses pieds c’est de la bouillie, ça le brûle… On repart et qqs mètres plus bas un point de contrôle au 60ème km. Pascal s’arrête de nouveau au bord d’une fontaine. Et là il ne sait s’il doit, peut repartir. Il reste 23 km avec un grand col et une dernière ascension qui nous avait été indiquée comme difficile sur les 2derniers km. Je lui dis mets tes pieds dans l’eau froide…et là il me dit « Rémi laisse-moi 1minute pour que je me décide ». Il retourne voir la dame du point de contrôle et revient. Une navette est arrêtée devant nous… Cela trotte dans sa tête. Je le laisse décider car il reste encore très long et surtout la dame lui a dit qu’après ce passage il n’y a plus de possibilité de navette. Pascal du coup décide de s’arrêter là. Je le félicite déjà de ce qu’il a fait, l’enlace et lui dis d’attendre Alex pour voir ensemble s’ils continuent…

Après une longue pause, je repars mais seul. Une autre course commence pour moi avec en tête mon mal de genou qui est présent mais tout le reste va bien. Les jambes sont dures mais c’est normal après 60km d’un tel parcours. Je commence à monter un chemin très raid à une bonne allure. Puis je me retrouve à un passage très escarpé et limite dangereux…je me dis « oups j’ai dû zapper la signalétique ». Je fais demi-tour et rapidement je me remets sur le bon sentier étroit. Je rattrape en 8min le coureur qui nous accompagnait. Je le dépasse en courant à vive allure sur un faux plat. Et là je me sens vraiment très bien. Je décide de me donner à fond jusqu’au bout sans oublier d’être très attentif à mes appuis (expérience de l’année dernière où je me suis foulé la cheville à 13km de l’arrivée sur une pauvre racine), de gérer mes ravitos et j’espère ne pas subir de fringale… Sur ce long chemin je dépasse énormément de monde déjà : cela redonne du courage et je prends un pied super en descente qui me fait passer au-dessus de ma douleur au genou. J’arrive à un rond-point, je reçois plein d’encouragement et entame une montée en courant sur route avant d’emprunter un chemin étroit qui monte fort. Je poursuis mon effort mais là en marchant pas le choix. Je me rapproche du 6ème ravito en passant par le col de la Cauba à 1908m et là avec un groupe de coureur nous cherchons le chemin. L’orage gronde au loin, le ciel est noir au-dessus de nos têtes. Et bim il ne se met pas à pleuvoir mais à grêler des grêlons de la circonférence du petit doigt. On se protège péniblement à 4 derrière un buisson touffu et attendons que cela se calme, enfin on espère. Nous patientons 5 bonnes minutes. Cela se calme un peu, je repars pour retrouver le bon chemin à vue d’œil. Je tombe sur un troupeau de vaches un peu paniquées par l’orage. Je me fraie un passage en les envoyant malheureusement sur le bon chemin en contre bas où montent les autres coureurs. Et oui j’ai trouvé petit raccourci en contre haut pour rester sur le même niveau. Chanceux. Je poursuis mon chemin étroit et pentu et j’arrive au ravito. Je ne perds pas de temps et repars aussitôt avec mon sac zippé plein et gourdes pleines « Isotonic quand tu nous tiens » dédicace à Pascal. Je ne sais pas s’ils sont repartis, si Alex continue…

La course se poursuit dans des sous-bois agréables avec un chemin peu pentu mais j’évite de courir et plante bien mes bâtons car l’orage est au-dessus de moi. J’enlève même mes dragonnes par peur en cas d’électrocution de rester attaché… Bon là j’avoue je fabule peut-être un peu mais ce n’est pas très rassurant. Puis un petit coup de rein de 200m et petite descente avant d’attaquer la véritable montée de km douce au départ puis très abrupte. Je double encore énormément de monde, je les laisse même surplace. Je visualise au loin la vraie grimpette. Donc je décide de marcher et de bien me restaurer pendant quelques mètres. Le coup de la poche zippée : je valide. Petit coup d’Isotonic et c’est reparti. J’enquille les 700m de dénivelé à un très bon rythme mais c’est difficile car cela monte tout droit et pas en lacets. Je monte un peu dans le cardio mais je me dis c’est la dernière. Il se remet à grêler mais heureusement les grêlons sont plus petits. Ma casquette et le coupe-vent me protègent même si les mains prennent chères.

Arrivée en haut du Col d’Arenes à 2540m, il est 18h30. 3h pour faire 14kms. Y a plus qu’à descendre maintenant : enfin pendant 9kms et pour surtout un D- de 1280m. Je ne perds pas de temps car j’ai un peu froid, ça souffle dur. Ravito express, petite photo avec un coureur et go go go. A peine le temps de regarder le paysage, je veux en finir et bien. La descente est raide et commence par un sentier pierreux. Je vois au loin un coureur qui descend bien : c’est mon nouvel objectif. Mais le genou tire de plus en plus et je n’arrive pas à le rattraper. Je trouve une technique bien particulière pour descendre rapidement avec l’aide des bâtons. Cela avance, c’est dans la tête maintenant… Dès qu’il y a un faux plat descendant j’arrive à recourir à fond et je rattrape mon objectif peu de temps après une longue descente dans un chemin herbeux. Attention aux chevilles je me répète sans cesse. Au bout de 2,5km je commence une petite montée agréable sur un chemin étroit jusqu’en haut des Planes de Sornas à 1990m. Je tente d’envoyer un sms aux autres pour les prévenir de mon avancé en marchant, mais impossible besoin des bâtons pour avancer ça glisse trop. Je m’arrête en haut pour le sms et je repars de plus belle pour la dernière descente. Celle-ci passe par des plus ou moins longs lacets très pentus dans la fôret. La descente semble interminable. Je me rapproche du village de Sornas mais qu’est-ce que le chemin est difficile : il est moins pentu mais c’est comme une voie romaine avec des cailloux très glissants et des bâtons qui ne peuvent s’enfoncer… Je pense à Pascal qui aurait juré autant que moi comme lors de la montée après la base de vie. Je reçois des nouvelles d’eux me disant qu’ils ont abandonné tous les 2 au 60ème et sont rentrés en navette… Rhhrrr ils doivent être déçus. Aurélien m’annonce qu’eux sont bien arrivés aussi. Je leur dis que moi j’arrive incessamment sous peu et en courant, je me sens tellement bien. Je ne sais où je trouve cette énergie, ces jambes malgré un genou qui tiraille. L’adrénaline surement et le bonheur de finir cette belle course. J’entends la musique, je reconnais la route du retour… Et là j’envoie, je reçois déjà les applaudissements de certains passants. ET à 500m de l’arrivée je vois Pascal qui m’attend. Oh c’est cool mais je ne peux arrêter cette euphorie en moi et termine à vive allure. Je monte sur le tapis indiquant les derniers mètres avant l’arrivée sous l’arche. Je savoure, je suis heureux mais je ne me rends pas compte encore de cette victoire. Finisher en 20h08min. Trop content, j’ai fait les 9 derniers kms en 1h30. Je m’empresse de serrer Alex et Pascal qui me tendent déjà leur bière…et ce ne sera pas la dernière… Merci à eux d’avoir été là à mon arrivée. Ensuite nous refaisons la course pendant de longues minutes à l’arrivée où ils m’expliquent eux aussi leur mésaventure… Le trio raid apteurs nous rejoignent aussi. Ils m’expliquent qu’ils ont été tous les 3 finishers aussi. Bravo à eux. Mes parents m’ont même vu à l’arrivée en direct via la webcam…c’est cool ça.

A l’année prochaine peut être maintenant pour de nouvelles aventures. En tout cas le Marato dels cims je pense qu’il est abordable par tout le monde un minimum sportif par contre le Celestrail demande un peu plus d’entrainement surtout pour éviter les pépins physiques dus souvent aux descentes. Mais peut-être la Mitic l’année prochaine…enfin c’est une autre épreuve là encore…

Merci à toute l’équipe organisatrice de l AUTV pour encore une fois une belle édition.

 

By | 2018-07-28T15:28:44+01:00 28/07/2018 - 15:28|Compte Rendu, Section Sport Nature|0 commentaire

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