Grand Raid des Pyrénées 2024 – Tour des cirques (120 km, 7 500 D+) – Raid'Apte

Comme chaque année, les Raid’Apte étaient nombreuses et nombreux Grand Raid des Pyrénées. C’était notamment le cas Thierry et David qui s’étaient alignés au départ du tour des Cirques (120 km, 7 500 m D+). Thierry nous raconte.

Première boucle

Départ de Piau, il fait beau, quelques têtes vendéennes connues et les encouragements de tous les copains restés en Vendée nous donnent du baume au cœur.

La première boucle… Plus facile que les séances de Simon, c’est pour vous dire ! Ça va passer tranquille mais faut remonter pour rejoindre Gèdre et surtout Gavarnie. Heureusement, on est très bien accompagnés et encouragés en live direct sur place, ça nous donne de la force.

Dans le dur

Après avoir digéré la déception de ne pas avoir relevé un défi photo à Gavarnie lancé par Mick et Mimi : retour à Gèdre (qui n’avait pas changé de place) sous les encouragements des autochtones. Puis, direction Luz pour 3 h 45 / 4 h d’effort le long du parcours via ferrata tyrolienne. Je ne suis pas très bien : douleurs au ventre, pas de jambe, bref mon compagnon de fortune est bien mieux.

Il me tire et ce sera le cas pour la moitié de la course.

Base de vie

Base de vie à la piscine de Luz, enfin. Il y a du monde, on suit tout le temps les mêmes concurrents depuis le début à 10-15 minutes près. Changement de chaussettes, de tee-shirt, un peu de Nok, ravitaillement et c’est reparti (bon j’ai changé le caleçon aussi, mais je vous épargne les détails des échauffements).

La montée vers la Glère se présente pour 6 à 7 heures d’effort en partie dans la nuit. Après s’être remémoré ce passage de 1700 D+ déjà partagé avec Fab, David L et Jeff, on atteint vite les pierriers… non sans un passage par la case vomitos ! Là-dessus, David m’a battu à plate couture : 10 vomitos à 3 dont un cadeau fusée sur une tente de hollandais en pleine nuit en bordure d’un camping

Requinqué !

À partir de là, nouvelle épreuve pour moi : je suis bien mieux, l’effet vomi combiné au thé m’a reboosté de malade

Je commence à croire qu’on va réellement le faire sans avoir recours aux bâtons que j’avais pris par précaution. Car oui, on l’a fait sans bâtons ! Sinon ça aurait été trop facile et puis Simon ne nous a pas fait travailler les bâtons cette année

… ou j’ai loupé la séance.

Des copains et des machines

Une petite vidéo à la Glère et descente vers Tournaboup Barèges.

Quel plaisir de voir Emeric, Brice et Olivier, de prendre des nouvelles de Romain, de retrouver Charline et de partager avec eux toute une partie de la montée improbable de la Hourquette Nère en voyant passer Mathieu et ses compagnons du tour des lacs comme des fusées.

Entre temps les gars (et les filles !et les filles

) du 160 km avaient déjà commencé à nous doubler depuis une bonne quinzaine de km. Whaou, les machines de guerre !

Restait plus que le Merlans… En gros de la Baffardière (en plus dur) à Jard sur Mer pour que ceux qui ne connaissent pas puissent visualiser… Un peu long mais je me sens bien et ça nous amène au dernier ravito où on nous apprend que la course est écourtée de 4 km pour éviter les crêtes durant l’orage. Du coup, descente par les pistes de ski via Espiaube sous orage et pluie battante. Pas de bol, je n’avais pas mal aux pieds jusqu’alors, mais c’était la fin.

L’arrivée

Arrivée à 21h30, toujours très très bien accompagnés, avec le plaisir de voir Laurent de DCA nous attendre, et aussi certaines connaissances du RAPV.
C’était cool, finalement 124-125 km, pas de bâtons, dénivelé 7 500 soit-disant (j’ai un doute sur les 7500, j’en verrais bien au moins 250 à 500 de plus, à vérifier). Grand respect pour mon pote de toujours qui a montré une force mentale de fou sur la deuxième moitié en piochant dans les réserves. Plus rapide et efficace que Comme j’aime de Castaldi.

On s’est soutenu l’un après l’autre.

Place maintenant à l’organisation de la Run’Apte et de la diagonale des Préfous !