Dimanche 22 janvier 2023, le Chantonnay Raid organisait la troisième manche du Challenge Vendée Orientation à Chantonnay. C’est au tour de Choco de nous conter une belle histoire qu’il intitule…
Givre et Barbelés à Chantonnay
« Salut les orienteuses et les orienteurs. 🏃♀️🏃♂️👋
Quelques chiffres de cette belle CO vallonnée… proposée par “Chantonnay Raid” ce dimanche 🥶
à Chantonnay, pour la troisième manche du Challenge de Vendée Orientation 2022/2023 😃:
207 binômes comptabilisés et au final, 23 binômes Raid’apte !
(Au moins 1 sur 2 inscrit à Raid’apte)
🏃♂️🏃♂️ – 🏃♂️🏃♀️ – 🏃♀️🏃♀️
Rappel:
On était 19 binômes Raid’apte à St Jean de Mont, pour la première manche en novembre dernier
et 31 pour la deuxième manche au Poiré début janvier.
Alors à nouveau, bravo à toutes et à tous.👏👍😃
Plus dans le détail au classement:
– 7 : Christophe Varin et Florian Biron
– 8 : Mathieu Bonnet et Romain Caillaud
– 11: Fabrice Loiseau et Nicolas Payen
– 16 : Fabien Guilloteau et Charles Chantecaille
– 20 : Dany Lapierre et Michael Bouyer
– 33 : Rémi Barritaud et Valérie Barrientos (et 1re équipe mixte)
– 43 : Emeric Arnaud et Brice Robert
– 49 : Jean-Noël Moinardeau et Florian Monnier
– 52 : Baptiste David et Jonathan Molle
– 56 : Kévin Guilloteau et David Arnaud
– 71 : David Jouguet et Adeline Loignard
– 92 : Quentin Goulpeau et Corentin Mollé
– 100 : Jocelyn Toublanc et Olivier Heraud
– 112 : mica et Laurent
– 115 : David Lecleve et Jean-François Maudet
– 121 : Franck Mazoué et Manu Guedon
– 153 : David Soulard et Emilien Aubineau
– 176 : Jacques Gouraud et Maxime Borderon
– 181 : Elina Varin et Simon Baron
– 184 : Yann et Stéphanie Tessier
– 192 : Marie Pinson et Sophie Guérin (et 30e équipe féminine)
– 195 : Laure Saillant et Anne-Claire Percel
– 206 : Florent Moreau et Cyril Fortin
M’ric 📸 »
Merci Emeric pour ce compte-rendu !
Et voilà le travail !
Bon, OK, je vais essayer de vous faire un vrai compte-rendu pour cette belle course d’orientation du Chantonnay Raid, mais passer derrière le président n’est jamais chose aisée, je préfère largement passer devant ! Nous sommes d’accord, à ce moment de la lecture, je parle évidemment d’écriture et de CO pour ceux qui auraient fait attention à l’avant propos de notre ami Emeric. Merci aux esprits mal placés de vous contenir.
Il s’agit donc de vous conter cette belle course, en tout cas de mon point de vue (je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, on y reviendra plus tard messieurs dames). Après les doigts, je pouvais partir sur les pieds et mettre les deux dans le plat en vous racontant quelques désillusions, mais je ne m’en sens pas capable et pourtant ceux qui me connaissent savent qu’il faut parfois me faire redescendre de mon piédestal. Bref, pour ne pas me donner trop de fil à retordre, je suis content de raconter la petite histoire de Raid’Apte, un dimanche de janvier.
Il était une fois notre bande de héros, vêtus de leur costume orange (je parle pour les autres) qui se retrouvaient de bon matin dans une contrée lointaine à l’est de leur cité. Ils arrivèrent groupés au royaume des Trois châteaux dans un petit village au « champ du loup ». Des noms qui peuvent faire froid dans le dos, mais il n’y avait pas que les noms qui pouvaient refroidir nos héros. Le thermomètre bien bas, le stress de ce terrain inconnu. Qui de mieux placé que nos deux cartographes en cheffes pour nous rendre compte du domaine dans lequel nos héros et héroïnes se trouvaient. Deux semaines auparavant elles avaient été les seules à remarquer le code caché sur les cartes par Pierre, le mage du Poiré : « Pour nous, notre plus belle place en partant de la fin. Du jardinage, des erreurs, de l’agacement, une liaison ratée (3 à la place de la 12), une arrivée en retard. Je crois que notre terrain favori est bien le bord de mer avec moults chemins et sable fin. Bref, une CO à oublier pour nous ! » nous raconte Marie.
Donc… comme nous l’explique très bien notre première héroïne, accompagnée de sa fidèle Sophie, changement de décor par rapport à notre dernière conquête : 12 km pour les plus efficaces comme les deux équipes de Fab – ien et rice – au lieu des Tuuuts de 22 km de biiip dans la cité du Poiré. À l’ouest, une liaison à faire perdre la tête à nos meilleurs guerriers dans des marécages glacés, ou pas ; un monde de lilliputiens au nord-est de la carte où les plus taillés de notre cohorte auront du mal à croiser le fer, ou finiront les quatre en l’air ; des abrupts vertigineux un peu plus au sud sur lesquels devront s’accrocher nos téméraires grimpeurs ; des zones interdites dans lesquels risquent de se perdre les plus valeureux d’entre nous ; des zones difficilement franchissables même pour les plus solides de nos gaillards ; et enfin des parties plus courantes tout au sud à l’approche des Trois châteaux…
Un matin Glacé
Du orange, des sangliers
Chant’ « on est, on est… »
Notre bande de héros se donne du baume au cœur en fredonnant leur hymne dans ces campagnes lointaines. Un haïku pour contextualiser le plaisir incontestable pris par tous les participants à cette aventure devant les quelques points de vues proposés ou les « paysages sympas, champs tout blanc, herbes qui croustillent… » comme nous le raconte si bien mon Simon qui a pu contempler sa petite sirène (Elina) gambader. Et il faut tenir compte que ce n’est pas facile de courir avec une queue de poisson ou une cheville fragile. Tout compte fait, ils sont « contents de la CO mais déçus du résultat […] par contre, des ronces à ne plus en finir, suivi de barbelés et re ronces derrière ».
S’il vous plaît les masos, tout doux ! Nous ne revenons pas avec cet aparté sur le nom d’équipe de nos deux cartographes suscitées mais bien sur ceux qui apprécieraient le fil de fer ou autres sévices. « Plusieurs chutes à noter, une dans des arbustes piquants après la 45, une autre tout seul dans un champ après la 35 et un saut de rivière mal maîtrisé. Le froid n’a finalement pas été le plus grand obstacle » pour la petite sirène et son prince Simon.
À propos de ronces nous allons continuer dans la poésie japonaise pour prendre en compte ce nouvel élément présent pour tous nos héros oranges dans leur quête :
Tout ce que je touche
avec tendresse hélas
pique comme des ronces
Kobayashi Issa
Oh que oui ça piquait ! Et plus d’un en ont eu pour leur compte. Il me reste d’ailleurs des épines dans la main à l’heure tardive à laquelle je conte cette histoire, et mes jambes… une description ne serait que trop réductrice.
M’ric insiste aussi sur ses contentieux avec les beaux décors de l’est vendéen : « Pour nous, belle CO, paysages très sympas, des dénivelés, une forêt de bambous pas facile à passer, des ronces, des barbelés… » ces derniers étaient sans conteste le fil rouge de cette CO. Barbelés ou électriques, nos vilains petits canards en ont eu pour leur compte : « belle chute en roulade avant de Brice qui n’avait pas vu un fil élec. autour d’un champ. Ça aurait mérité une vidéo 😂 ».
Et le chat botté de rajouter « génial de courir dans les champs gelés ça rappelait la Séoube. Un beau lever de soleil au-dessus de la rivière. Et en effet les jambes stoppées net par les fils élec, mais le haut du corps lui a continué ! Heureusement bien rattrapé en roulade donc pas de bobo! Un peu dégoûté de ne pas fermer il nous manquait un peu de vitesse dans les jambes ». Il ne suffisait pas, Brice, de filer comme l’éclair pour avoir le bon compte à l’arrivée, mais félicitations pour votre belle 43e place !
Nous ne faisons pas allusion ici à nos différentes équipes de footballeurs… Enfin si. Nos chevaux de courses Baptiste et Jonathan, l’autre pur-sang du grand prix d’Amérique (Raid Apte USA 1) ont mis du temps à rentrer dans la liaison. Et puis au fil du temps, nos héros ont pris leurs marques, comme quoi des footeux peuvent aussi réfléchir pour finalement ne pas être trop loin du compte avec une raisonnable 52e place. Nos autres fougueux fans de Mbappé terminent en fin de compte à la 92e place et pourtant ce n’est pas trop demander à Corentin de ralentir comme en témoigne le nom : Raid’Apte Oooohhhhh Coco. Quentin devant trop souvent contenir son destrier qui file droit devant.
Laissons de côté le carnaval des animaux et reprenons le fil conducteur de notre histoire avec d’autres héros qui ont croisé, comme M’ric et son lycra déchiré, des fils barbelés.
En effet, on imagine bien Olivier qui ne voit que « le soleil qui poudroie et l’herbe verte qui verdoie » (Barbe Bleue, pour le coup, histoire assez proche du lieu de notre conte sportif) et se retrouve enfilé dans des barbelés. Ayant l’impression d’y passer des heures entières (10 minutes si l‘on s’éloigne de la légende), à lutter contre ces terrible fers. Malgré ses twists, Oliver aura besoin que des doigts de fées viennent le sauver. Ayant un fil à la patte, on l’imagine jurer « son of a biche » (ce qui se traduit par « fils de tut »), lui, le représentant académique de la langue de Shakespeare : « Merci à tous ceux qui m’ont aidé, j’ai failli avoir une blessure difficile à expliquer au travail 😁 ». Et une belle 100e place facile à retenir pour lui et son partenaire (snif !!!) : Joss le véloce.
A contrario, pas d’histoire de fil, mais de profil : le clown balourd (mica pour les intimes) nous amène ici un contenu pour l’épopée des Rad’iApte :
« On est dans la zone 1/1500, une fille se décale pour me laisser passer mais mon physique imposant fait que ça ne passe pas entre elle et les branchages. Je lui dis qu’il va me falloir plus de place car je suis très musclé. Elle se décale, je passe, la remercie et tente, en pleine course, de sauter par-dessus un tronc d’arbre… Mais un de mes pieds décide de rester accroché au bois. Je finis donc par terre en roulade, et je réponds aux demoiselles qui me demandent si ça va que tout va bien, que je suis à la fois très musclé mais pas très bon en saut. » Encore une belle anecdote pour l’équipe Raid’Apte – Juste un doigt (vous ne voulez pas un whisky d’abord, Laurent et mica ? Ou du comté, de la raclette ?) qui finit 112e en fin de compte, « car le monde quand il vacille, ne tient qu’au fil des filles gentilles » (Laurent Voulzy, Héroïne).
Et juste derrière, voilà qu’arrivent Hansel et Gretel. Il ne faut pas se fier aux apparences même si David (Hansel) compte parfaitement les points à la belote, il est finalement loin du compte dans cette histoire. Ils peuvent nous conter, d’après Jeff, le moins bon parcours. Quoi qu’il en soit pour nos ratisseurs, « la modération est un fil de soie qui relie toutes les perles de la vertu » (Alberto Giocometti), et ils auraient dû se méfier du compte à rebours pour finir dans les temps ! Une 115e place, qui les a décontenancés !
Notre équipe de super-héros (équipe Francoman) finit quand à elle à la 121e place. Son short de super héros n’aura pas permis à Manu de le protéger de l’épineuse végétation, et de conter tout en poésie : « effectivement les ronces sont très affectives à Chantonnay, mes cuisses ont les marques de leur caresses ». Mais son acoutrement lui aura au moins donné l’occasion de contenir la fougue de notre jeune duo Maxime et Jacques
« Première CO avec Maxime qui se remet à courir. Nous avions fait notre première rencontre mercredi dernier, pour nous connaître et caler nos foulées » (Quel professionnalisme !). « Maxime serait l’orienteur, et moi le lapin… Quelques balises pointées avant la liaison et rapidement le doute d’avoir pointé la 4 dans le coin du buisson au lieu de la 9… Maxime était confiant, il avait raison. À la 29, Maxime avait perdu la carte… juste restée sous le barbelé quelques mètres plus haut ! Et encore un fil de clôture et un barbelé, une main sur chaque, les pieds dans la boue, et une poignée de châtaignes.
PS : 2022/2023 6e CO… 6e coéquipi·ers·ères 🤔 » nous explique Jacques.
Barbe Bleue ne se cache t-il finalement pas derrière cette identité ? Notre héros Maxime doit-il se méfier ? Et pourtant il raconte avec entrain : « Première CO en mode course pour moi… Avec un binôme qui n’a pas la même cadence que moi… Pardon de t’avoir ralenti. Mon manque d’endurance nous à fait laisser quelques balises que nous avions prévu de prendre. Mais qu’est ce que c’est bon d’aller plonger dans les ronces, faire du toboggan sur les falaises. Et pour se redonner un peu de peps, un petit coup de clôture électrique, et c’est reparti ! Merci jacques pour être retourné chercher ma carte qui était restée plus haut… ».
Nous espérons que notre petit chaperon rouge ne soit pas en train de se jeter dans la gueule du loup.
Quant à notre deuxième équipe féminine, bien moins expérimentée que la première, il semblerait qu’elle n’ait pas croisé d’ours en chemin et soit repartie heureuse de cette aventure : « Je dirais que cette première CO nous a donné du « fil » à retordre ! 😉 Des situations comiques entre les glissades et les accrochages! Un dimanche matin frais, très sportif et sympa avec une coéquipière au top dans un joli coin de nature ! Nous sommes contentes de nous et prêtes à recommencer ! » nous dit Anne-Claire. Et Boucle d’Or confirme : « Pour les descentes sur les fesses, Anne-Claire en a fait de belles aussi en mode toboggan pour trouver la 16, bien cachée en bas de la falaise..😉 beaucoup de barbelés avec un pantalon qui a failli y rester. Belle CO très fraîche mais avec une vue magnifique à la balise 8 » se réjouit Laure. (Au passage merci pour le fil rouge, Anne-Claire !).
Nombreux sont nos héros qui auront bataillés pour donner le meilleur d’eux-mêmes, avec plus ou moins d’efficacité dans leur stratégies. Nos petits poucets de l’équipe ForzaBL, Yann et Stéphanie, n’auraient pas dû marquer leur chemin avec des miettes de pain mais plutôt suivre l’idée de Kévin et David, ou de Jean-Noël et Florian en utilisant des « caillouuux ».
Quant à Florent et Cyril, malgré une évidente efficacité pour courir avec leurs bottes de 7 lieues, ils ne pourront contester être passés dans une zone interdite. Un des nombreux pièges de cette aventure se sera refermé sur nos jeunes orienteurs.
D’autres formations mixtes… ou pas, auront brillé pendant cette aventure. La belle et la bête, mais dans notre histoire, la bête doit se méfier de la belle qui semble se chercher, non pas sur la carte : « Nous, on ne s’est pas engueulé cette fois-ci. Par contre Adeline a dû changer de sexe depuis la dernière CO car nous sommes en catégorie masculine… Autrement une CO qui s’est bien déroulée malgré une belle gamelle d’Ade dans la descente de la 33 où elle a décidé de passer sous un arbre. Ce dernier était couché en travers et il n’y avait que 40 cm pour passer dessous ! Bilan un gros bleu sur le coccyx. » nous raconte David. Une mésaventure qui n’aura pas décontenancé la doublette Dadade qui termine avec une belle 71e place.
L’autre duo construit sur des opposés, pas dans leur fonctionnement puisqu’il termine meilleur duo mixte de cette course. Notre frêle Valou était en effet associé au vaillant Rémi pour cette épopée Chantonnaisienne. Leur point commun : l’élément liquide. En effet, si Rémi est un friand consommateur de rhum, c’est bien d’eau dont il parle : « à peine commencé, mon camel fuit….rhrrr je n’ai pas encore pris le bon. Malgré un Brice qui me dit “part sans”, je reste comme je suis. Et bim, retour en voiture après la CO, dos crispé, le soir dos bloqué et le lendemain pas possible d’aller travailler. Résultat toujours écouter Brice, hein Emeric. 🤪 ». Et Valou d’ajouter :
« mon bolide et binôme qui fait tout au droit ; trois traversées dans l eau, donc pieds mouillés tout du long ! 🤣Moi j’ai dit regarde les descentes comme au ski, j’ai tout fait sur les fesses comme jean Claude Dusse🤣🤣 ».
Ils auront « adoré les parties de toboggan dans les coteaux ». Ils ne parlent pas de parties de jambes en l’air dans les marais vous remarquerez ! Et pourtant « je dirais que lors de la liaison j’ai bien perdu le nord , j’ai fait le lapin » insiste Valou. « Si on enlève les photos prises par Emeric, encore du temps de gagné.. 🤪 tu as bien fait d imposer ton boost sur la fin. Chacun son tour après les 3 tours du château d eau… 🤪 ». Au final, nos Eros de l’équipe Raid’Apte Pour Le Plaisir (tiens, tiens le nom annonçait déjà pas mal de choses !) terminent malgré tout à la 33e place. Ils doivent être vraiment très rapides la bergère et le ramoneur!
Notre histoire continue avec nos chevaliers les plus expérimentés, ceux sur lesquels toute la vallée des Clouzeaux comptait pour ramener le Graal. Mais c’était sans compter sur les péripéties affrontées par nos valeureux représentants de notre étendard. À la sortie de la liaison dans les marais de l’ouest, on entend encore notre chef de guerre annoncer : « le compte est bon ». Ils filent alors vers l’arrivée en récoltant les dernières balises sur leur passage, avec dans leur sillage, Dan et Mika (un adversaire passé dans nos rangs pour cette aventure). Mais après le décompte, il en manque une au grand chef, pas une boule restée sur ronce, mais bien une balise ! Malédiction ! La 11 les a laissés pour compte, écroulés comme les deux tours. Ils se relèveront nos trois petits cochons (Fab, Charles et Dan, l’autre c’est quand même un peu un traître, alors bon…), et reviendront encore plus forts, car les bons comptes font les bons amis.
Nous arrivons maintenant presque à l’épilogue de notre épopée, il ne reste en course que nos meilleurs, oh oui, nos meilleurs.
Romain nous explique que « pour l’équipe R&B : tel un diesel avec ce grand froid, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la course : pris davantage de temps pour analyser le tracé, très froid aux mains pendant 20 min, et l’échelle ne rentrait pas dans ma tête (merci Bonux) ».
En même temps, se mettre une échelle dans la tête alors qu’il y a suffisamment d’embûches sur le terrain, ça ne va pas la tête ! Il ajoute, « Puis ça allait mieux jusqu’à la 8 : j’arrive à la cabane et je dis à Bonux, on est trop haut, du coup on l’attaque par le bas et on descend jusqu’au ruisseau pour tout remonter et dans notre connerie, on a embarqué Olivier 😜 ». Comme Jacques et le haricot magique, notre héros a lutté pour monter, mais c’était pour mieux trouver sa poule aux œufs d’or, un Bonux aux jambes de feu capable de suivre même les plus rapides.
« 8 min de perdu et beaucoup de jus en moins. Sinon le reste s’est bien enchaîné. J’ai apprécié les 3, 4 balises faites avec Tof et Flo (Tof orienteur de génie et Flo un véritable lapin des bois.) cool aussi de croiser tous les Raid’Apte avec le sourire. (sauf Fab à l’arrivée). Au moins Fab n’aura pas eu les pieds mouillés en n’allant “pas” chercher la 11 😆. »
Heureux de terminer cette belle aventure juste derrière le petit prince de la CO. Par contre, deux fois de suite une minute de retard sur les copains, ça doit piquer autant que les ronces quand même !
Nous reprenons avec le petit prince et son géographe qui ne prennent pas le temps de dessiner des moutons, franchissant plutôt les barbelés tels des ovins en fuite devant l’ours de la Séoube. Un Toph’ qui, depuis qu’il a changé de lunettes, est imperturbable, précis, efficace… ou presque comme nous le conte Flo :
« Encore une très belle CO de notre coté aussi !
Attentive : pour ne pas louper le zoom de la forêt (balises 17, 18, 22, 23, 24) que les lunettes demi-lunes de tof n’avaient pas vu ;
Piquante : pour la sensation des barbelés plantés dans les fesses (note à tous : il ne faut pas s’asseoir sur les barbelés) ;
Stimulante : pour les nombreux chassés croisés avec Rom & Bonux. »
Flo et Christiophe qui finissent donc 7e juste devant les duo précité.
En fin de compte, il manque encore une équipe, est-ce par courtoisie, ou pour garder les meilleurs pour la fin ? Toujours est-il que nous n’avons pas abordé l’aventure de Frodon et d’Aragorn. Un Aragorn des grands jours, qui après une petite hésitation sur la 48 a été capable d’avaler à lui seul tous les kilomètres superflus, qui aura réglé son compte à plus d’un arbre sur son passage, qui aura traversé sans encombre les forêts de bambous ou ronces du centre du royaume des Trois châteaux, entré dans celles-ci au nez et à la barbe d’une dizaine d’équipes (selon les manifestants !), affronté les abrupts de l’est, galopé furtivement dans les dédales du monde des lilliputiens pour ensuite grimper jusqu’au mont du nord-est, traversé des rivières pour amener Frodon et son anneau magique à l’arrivée. Du coup, Frodon s’est éclaté de cette épopée observant son fidèle protecteur faire tout le travail. Bien plus de plaisir pris dans cette aventure que dans celle bien trop courante du royaume du Poiré. Plaisir également de pouvoir fanfaronner de retour au village ayant sauver l’honneur des Raid’Apte au nez et à la barbe d’un Dan ou d’un Fab.
« En fin de conte », c’est tout Raid’Apte qui, au fil de cette épopée, un dimanche glacé de janvier a fini par l’emporter. Une imposante cohorte orange, armée de ses sourires ou de ses grimaces, dans les ronces, les barbelés ou à l’arrivée en a eu pour son compte. Une bien belle histoire j’espère, que vous avez lue, comme celle de Raid’Apte. Et si tous ensemble on « chantonnay », on est … on est tous Raid’Apte, On est… on est tous Raid’Apte.
Et pour terminer, bien sûr, un immense merci au Chantonnay Raid pour l’organisation (au top !) de cette belle CO.
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