Dimanche 26 février 2023, c’était la quatrième manche du Challenge Vendée Orientation à Chanverrie, sur les terres du Raid Vallée Poupet. La plume de Florian marche aussi bien que ses jambes, il nous raconte.
Réveil difficile et itinéraire touristique
Après un mois de disette, c’était le retour du Challenge Vendée Orientation ce week-end. Pour l’occasion, les afficionados se sont retrouvés à Chanverrie pour participer à cette 4e manche organisée par Raid Vallée Poupet : 201 binômes comptabilisés dont 18 aux couleurs orange de Raid’Apte.
Comme d’habitude le rendez-vous est donné à tous sur l’aire de covoit’, car, en plus d’être orange notre esprit vert préserve la planète bleue. Mais au sortir de la nuit noire, nos doigts blancs sont bien pâles face aux yeux rouges d’Oliv’, hein Romain… ? Quelques(s) minutes(s) d’attente pour cause de bringue, de réveil, ou d’un bonnet (non Bonux, toi tu étais pile-poil) retrouvé et zou : Here we go.
Départ tellement rapide pour David & Adeline qu’ils ont commencé la CO en voiture par une visite improvisée du mont des alouettes. Une façon originale de se chauffer !
Enfin arrivés, les binômes se retrouvent et ça chambre pour oublier la température glaciale de l’hiver retrouvé. On croise même furtivement notre duo hispano-Maudet qui achèvera cette CO avec une dette de 8 balises et des sensations de couple retrouvées en CO (no stress… ils ne les avaient jamais perdues dans la vie), et qui s’échappera vite ensuite pour profiter d’un chevreuil sauce veneur à table. Miam !
Deux nouvelles histoires de doigt…
Revenons-en au gros de la troupe (sans viser personne) : tandis-que les plus malins avaient compris qu’il était nécessaire d’avoir un doigt pour démarrer une CO, Tof et moi nous sommes très sereinement présentés au départ sans le fameux sésame. Résultat : un aller/retour à la salle et 1,6 km plus tard nous revoilous équipés, et nous ne sommes pas seuls…
Un petit quart d’heure d’attente mis à profit par Manu & Choco (qui ajoute un lapin à son tableau de chasse) pour échanger stratégie :
Choco : « Je ne marque pas mon parcours et je ne raye rien. »
Manu : « À chaque fois que j’ai fait cela […] il y a eu un oubli de balise. »
Choco : « Je te rassure, j’ai en plus des troubles de l’attention. »
Résultat : Deux balises laissées par manque de temps et une oubliée. La prochaine fois, pense à rayer la 21, Choco !
Enfin toujours par au moins –8000°C, nous obtenons les consignes et la carte dans une très bonne ambiance. Comme d’habitude, on contrôle la puce, on écrase les données, puis on bipe la première balise avant de sortir le rapporteur pour tracer la 28, et c’est parti pour la liaison !
Il nous faudra une grosse demi-heure pour retrouver des sensations au bout des doigts, pour décrisper les orteils (alors Marie, l’eau des marécages comparé à celle de Guadeloupe ?), et pour que Valou retrouve l’usage de la parole… 30 min, ça devenait inquiétant pour Estelle, qui a même cru mettre le clignotant avant de se remotiver grâce à l’enchaînement des balises et à sa cheville toute neuve (joyeux anniversaire d’op).
De son côté, la 2e team féminine, composée de Sophie et Marie, profitait de ses retrouvailles sans pression, pour contempler 2 biches (sans usage de miroir) dans un champ proche de la balise 1, avant de réaliser une bonne CO dans un bon rythme fluide et régulier. Emeric & Brice, eux, sont directement partis vers la 1 où ils se sont creusés les méninges sur le choix de l’itinéraire, tout en étant talonné ou plutôt, précédé d’une petite balise par le duo Florent-Tony (à ne pas confondre avec Florent Pany, lui-même mono-duo).
Puis tout le monde s’est immergé dans la carte, certains s’immergeant même dans la rivière comme Joss (envie de retrouver la Martinique ?) qui s’est bien promené malgré un binôme qui jouait à domicile, ou dans les ronces comme notre apprentie sanglier Cécile (pas besoin de s’extirper par un treuil quand on a un Rémi débroussailleur) à qui il ne manque pas grand-chose pour fermer cette CO le lendemain de son anniversaire.
Bref, une bonne CO où les nouveaux duos se sont bien trouvés, comme Aurel & Nico qui ne laissent que 4 balises en prenant un temps d’initiation, ou comme Max & Simon qui ont suivi le lapin blanc ou plutôt le lièvre qu’ils ont délogé pour trouver la 28, alors que d’autres duos se sont perdus tels que Jean-Noël & Oliv qui, après avoir zippé sur un bout de bois ou s’être agrippé aux barbelés (à moins que ce ne soit les barbelés qui s’agrippent…), se sont totalement perdus l’un / l’autre et terminent chacun de leur côté.
Enfin, que dire du président qui a fermé les doigts dans le nez, mais qui a vu la victoire lui filer entre les doigts pour une malencontreuse histoire de … doigt (une de plus chez Raid’Apte). En effet, parvenu dans la poche malgré la blessure de son binôme, pour qui on croise les doigts, le protagoniste a posé son doigt à la 34 afin d’utiliser ses 10 autres pour tracer la 36 (introuvable au doigt mouillé). La tâche effectuée, non sans un certain doigté, il a pointé du doigt la 35 sans se préoccuper de son 11e doigt resté là. Et il s’en est mordu les doigts… un joli chrono d’1 h 52 et une belle 5e place malgré cela, c’était vraiment à 2 doigts.
Bravo à toutes et tous les Raid’Apte qui ont bravé le froid, toujours autant de plaisir à croiser les nombreux copains en forêt.
Merci à Raid Vallée Poupet pour l’organisation et vivement la prochaine, dès dimanche prochain, à Saint-Vincent-sur-Graon.
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