Triathlon de l’Aiguillon

Samedi 21 septembre 2024, David, Fabrice et Florian s’alignaient au départ du triathlon de L’Aiguillon, sur la distance L (,9 km de natation, 85 km de vélo et 21 km de course à pied). David nous raconte sa course.

La prépa

Il y a quelques mois, Fabrice nous propose de participer à un triathlon. Après quelques jours de réflexion, j’accepte de relever le défi et m’inscris donc avec Flo et Fabrice au triathlon L de l’Aiguillon.
Une fois la saison des raids terminée, une nouvelle préparation commence mi-juillet. Au programme, se remettre à niveau en natation avec des entraînements en mer ou à la piscine, consolider son niveau en vélo par des sorties longues et variées et prendre du plaisir en course à pied par des séances progressives. Je prends beaucoup de plaisir à m’entraîner et l’alternance des sports et l’enchaînement parfois des 2 ou 3 activités sont plutôt ludiques et sympas.

L’avant-course

Après une préparation de 2 mois, le jour J arrive. Les sensations sont moyennes et le stress commence à monter. Nous sommes impressionnés par les « machines de guerre » (vélos) et découvrons un nouvel environnement. Après avoir récupéré notre matériel (puce, bonnet de bain, dossards), direction la zone de transition pour y déposer notre matériel. Le timing est un peu serré, seul Fab est tranquille et serein. Deux coups de pression me font monter le cardio : une commissaire m’arrête et m’interdit l’accès à la zone de transition car je n’ai que 2 accroches à mon dossard au lieu de 3. Je cours à la salle récupérer une épingle à nourrice. Puis, ma lanière de camelbak se coince dans ma roue avant. Je panique mais après quelques minutes, j’arrive à la décoincer. Enfin, je suis prêt et me dirige vers le plan d’eau pour le départ de la natation. J’y retrouve Fab et Flo.

L’épreuve

On m’avait prévenu, le départ est tendu et mouvementé et une guerre de position commence où tous les coups sont permis. La première boucle se fait péniblement malgré de bonnes sensations de nage. Je retrouve Flo sur la plage et nous entamons la deuxième boucle ensemble. Marie, Sophie et Mel’ sont là pour nous encourager. Nous sortons en même temps de la natation suivis de près par Fab. Malgré la pluie, la transition se fait plutôt sereinement, je prends le temps de manger une banane.
Enfin, arrive la partie vélo, mon point fort débute. Les 3 boucles s’enchaînent bien, les sensations sont bonnes et je prends beaucoup de plaisir. Je croise régulièrement Fab et Flo qui ne sont pas loin. Les kilomètres défilent mais je n’arrive pas à m’alimenter : le solide ne passe pas et j’ai perdu ma seule compote à boire dès le départ. Je suis un peu inquiet pour la partie course donc je gère la fin du vélo pour ne pas me mettre dans le rouge et garder des forces.
Après une transition tranquille, je pars pour un semi-marathon de tous les dangers. Est-ce que mon corps va tenir ? Est-ce que je vais prendre du plaisir ? Les premières sensations sont plutôt bonnes et le rythme est régulier. Je croise Evelyne, Tof, Marie, Sophie et Mel qui me donnent de l’énergie. La boucle de 10,5 km est sans difficulté particulière avec des passages en forêt et un retour le long des marais. J’essaie de m’alimenter au niveau des ravitaillements en solide. De retour à l’aire de transition, j’ai le plaisir de croiser Ludo, Anaé et Fab qui nous font la surprise d’être là. J’entends leurs encouragements mais j’ai des difficultés à les regarder et à sortir de ma bulle. Puis, la dernière boucle commence où je croise Fab et Flo et là, les sensations sont bien différentes. Je me sens faible, le rythme ne fait que diminuer, je me fais doubler souvent, je regarde constamment ma montre pour compter la distance qu’il me reste à parcourir… mais je m’accroche. Après des minutes de souffrance, j’entrevois l’arrivée avec nos fidèles supporters qui crient et m’encouragent.

En conclusion

Une belle expérience où l’enchaînement des trois activités est sympa mais l’ambiance tri ne ressemble à rien à l’ambiance des raids, bien plus conviviale.
Un grand merci à Evelyne, Marie, Sophie, Anaé, Fab, Ludo et Tof pour leur présence, leurs encouragements et leur énergie. Une mention spéciale à Mel pour son soutien infaillible au quotidien, à sa bienveillance et à sa présence le jour J.