Dimanche 9 novembre 2025, Baptiste, Jean-Noël et Maxime s’élançaient pour le premier marathon, celui de la côte d’amour. Et tous trois ont pratiquement terminé ensemble, proche du chrono visé. Une réussite que nous raconte Baptiste.
L’aventure pour ma part commence, à l’arrivée de la rando genôte partagée avec les copains du RIM : « Allez t’es largement capable, en plus il est facile » (oui ils sont toujours de bons conseils) « Et on a des dossards à revendre ».
L’idée mûrit au fur et à mesure qu’ils me relancent (à peu près toutes les heures), je commence à regarder le parcours : une boucle entre la Baule et le Croisic en passant par le Pouliguen, les marais salants de Guérande et Batz-sur-Mer, plutôt séduisant… Plus de temps pour l’hésitation, je vérifie le planning familial et valide mon dossard, il me reste six petites semaines pour boucler mon premier marathon.
Je mets donc (temporairement) de côté les crampons et les chemins, et me consacre à caler mon allure marathon sur route et sur piste entre séances du mardi, fractionnés et sorties longues… J’apprends que JeanNoël (qu’on appelle désormais Jean-Loup) et Maxime seront également de la partie.
Dimanche 9/11, la météo est magnifique, le départ est donné à 9 h 15. Maxime est moi sommes dans le SAS de 3 h 30, dans l’idée de suivre les meneurs d’allure aussi loin que possible (plutôt ambitieux mais on n’est pas là pour flâner…) et Jean-Loup, prudent, nous talonne dans le SAS de 3 h 45.
Le premier 10 km est plutôt urbain avec quelques trottoirs et signalisations à éviter, puis on entre dans les marais salants, il fait chaud mais ça déroule plutôt bien malgré un petit vent. Le semi est bouclé dans les temps en entrant dans le Croisic. On se rassure : jambes, cardio, allure… tout va bien !
On sort du Croisic au km 26 et là, première côte (Maxime parle d’un faux-plat montant) puis une deuxième autour du 30e : ça y est le marathon commence, je ne vois plus les meneurs d’allure… De toute évidence et au vu du nombre de concurrents qui marchent, crampent (ou pire) le long du parcours, il semble plus sage de les laisser partir et d’assurer le finish sans pépin.
Les kilomètres sont de plus en plus longs, les premières douleurs apparaissent, Jean-Loup revient sur moi, on passe le km 35 ensemble, poussés par la musique, les cris et les encouragements des proches et des inconnus. Puis, autour du 40e, Maxime débarque de je-ne-sais-où, incognito, avec un maillot pas vraiment homologué Raid’Apte (sûrement pour ne pas écœurer la concurrence) : nous franchissons le pont et attaquons la rue piétonne « interminable », et ça y est, l’arche est en vue, nous attaquons les derniers mètres du front de mer, portés par la ferveur exceptionnelle du public.
C’est fait ! Nous passons tous les 3 la ligne d’arrivée de notre premier marathon quasi en même temps ! L’épreuve était à la hauteur de nos craintes mais la satisfaction est immense.
Au chrono, Jean-loup nous devance en 3 h 36, Maxime et moi bouclons en 3 h 43. Une magnifique première expérience.
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